Dernières nouvelles
Cette rencontre entre chercheurs et responsables politiques africains a donné lieu à une réflexion sur les modalités de renforcement des réformes régulatoires en Afrique et des opinions de l’Afrique sur la régulation financière. DFI a assisté l’AERC et la BAD à organiser le séminaire, produire le rapport et organiser les réunions de Washington mentionnées plus haut. Cliquez sur ce lien pour une introduction au séminaire.
Au cours des dix premières semaines de 2010, DFI a participé aux activités suivantes : missions du Mécanisme de la Banque mondiale en gestion de la dette au Népal (Évaluation des performances en gestion de la dette) et aux Îles Salomon (Programme de réforme de la gestion de la dette) ; missions de l'Union interparlementaire au Cambodge et au Vietnam pour examiner le rôle potentiel des parlementaires dans l'accroissement de l'efficacité de l'aide ; une consultation de la CNUCED sur la coopération Sud-Sud ; analyses de profils consacrés aux grands donateurs du Sud pour Oxford Analytica; et plusieurs consultations sur les poursuites juridiques contre les fonds vautours, ainsi que sur le financement des OMD. L'organisation a mené de nouvelles études sur la coopération Sud-Sud et sur la responsabilité mutuelle pour le FCD-ONU, ainsi qu'une enquête des PFR sur la future distribution des ressources d'aide du Ministère britannique pour le développement international aux institutions multilatérales ; elle a également entrepris une enquête mondiale sur la responsabilité mutuelle avec le FCD-ONU/PNUD, la préparation de contributions au rapport du Secrétaire général des Nations Unies à l'ECOSOC sur la coopération au développement en juin, ainsi qu'une étude pour Oxfam consacrée à l'impact de la crise financière mondiale sur les dépenses liées aux OMD
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Le PRC PPTE a produit son avant-dernière publication, qui vise à aider les pays en développement à analyser la viabilité des finances publiques et des financements souscrits par les organes des administrations décentralisées, tels que les provinces, régions et municipalités. Rédigée par le CEMLA sur la base d'un grand programme pilote en Bolivie, cette publication présente les considérations analytiques clés et le cadre, un système destiné à évaluer les besoins de renforcement des capacités, ainsi que les résultats du programme pilote bolivien. Les travaux liés à cette méthodologie devraient se poursuivre au titre de la prochaine phase post-PRC du programme du CEMLA en gestion de la dette publique.
Le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire ont clôturé leur premier cycle du PRC CPE et ont pu présenter des rapports analytiques de grande qualité au parties prenantes issues des secteurs public et privé. Des rapports finalisés sont attendus du Bénin, Cameroun, Mali, Niger et Togo qui se préparent à la diffusion de leurs résultats. Leurs conclusions analytiques respectives seront bientôt disponibles sur notre site.
La dernière publication du PRC CPE, Crise financière mondiale et flux de capitaux privés vers les pays à faible revenu: quels enseignements en tirer?, est le résultat de l'excellente analyse conduite par les équipes nationales participantes au programme. Cet ouvrage examine l'impact de la crise financière mondiale sur les capitaux privés étrangers, le niveau et la composition des financements, ainsi que les sources et destinations des flux. Il se penche en particulier sur les secteurs d'investissement dynamiques, sur ce qui motive les flux de capitaux étrangers et sur les meilleurs méthodes de suivi. Des recommandations sont aussi proposées pour maximiser la contribution des CPE au développement. "Séminaire de lancement, Mardi 27 avril 2010, 17.30 - 19.00, à l'Overseas Development Institute et en ligne"
En 2009, le CEMLA et DRI ont entamé un programme d'assistance intensive financé par l'ACDI et visant à améliorer la stratégie, l'analyse et la gestion de la dette d'Haïti. Suite au tremblement de terre qui a dévasté Haïti, la communauté internationale a invité les créanciers à annuler l'encours de la dette du pays. L'un des premiers pays à le faire a été le Venezuela, qui a annoncé qu'il annulerait la dette haïtienne, qui s'élève à environ 290 millions de USD. En juillet 2009, après avoir atteint son point d'achèvement PPTE, Haïti a reçu 1,2 milliard de USD de ses principaux créanciers des IFI et du Club de Paris, au titre de l'allégement de sa dette. Cet allégement ne couvrait toutefois que les créances souscrites avant la fin 2004. Haïti ayant accumulé de nouvelles dettes depuis cette date, au moment du tremblement de terre le pays devait 890 millions de USD – dont environ 281 millions de USD au FMI – notamment au titre d'un nouveau décaissement de 114 millions d'USD suite au tremblement de terre.
Pour en savoir plus, cliquez ici www.eurodad.org/, www.jubileedebtcampaign.org.uk et www.imf.org/external/.
Le Congo est le 28ème pays à recevoir l'allégement de la dette PPTE et IADM, totalisant 1,9 milliard de USD. Pour plus de détails, cliquez ici. Le Pôle-Dette continue à prêter assistance au Congo afin d'améliorer sa gestion de la dette, par le biais du PRC PPTE, ainsi que plus récemment au travers d'une mission institutionnelle du 8 au 12 June 2009.
DFI a contribué à travers un document d'information au Rapport mondial de suivi sur l'Éducation pour tous 2010, de l'UNESCO. Ce rapport est publié aujourd'hui et analyse l'impact de la crise financière mondiale sur les budgets des États africains et les dépenses en éducation. Le document conclut que de nombreux pays ont bénéficié d'une « marge de manœuvre budgétaire » accrue pour dépenser davantage et contrer les effets de la crise. En conséquence, seuls quelques pays ont réduit leurs dépenses en éducation, mais on pourrait financer et dépenser beaucoup plus à l'aide de dons ou de prêts, sans compromettre la stabilité macroéconomique ou la viabilité de la dette, ni créer une dépendance excessive face à l'aide. Pour accéder à ce document d'information, cliquez ici, et pour le rapport mondial de l'UNESCO, cliquez ici. Les travaux continueront et seront étoffés de manière à couvrir tous les pays exclusivement IDA et les dépenses en santé, avec le financement d'Oxfam.
Un nouvel ouvrage, Networks of Influence, publié par Oxford University Press et élaboré par Leonardo Martinez-Diaz et Ngaire Woods, contient un chapitre très élogieux sur le Réseau des Ministres des finances des PPTE établi par le PRC PPTE, pour avoir influé sur l'élaboration et la mise en œuvre d'initiatives successives en matière d'allégement de la dette. Comme l'affirme le Professeur Gerald Helleiner, ce « réseau axé sur la demande, focalisé et à la structure flexible... a permis à des acteurs jusque là marginalisés et absents de faire entendre leur voix sur la scène financière mondiale ». Pour en savoir plus sur le livre, veuillez cliquer ici, et pour obtenir un exemplaire, veuillez contacter Matthew Martin à DFI. Le réseau a pris fin en décembre 2009, mais le Groupe DFI continue de défendre les intérêts des pays à faible revenu dans les tribunes financières mondiales à chaque fois que cela s'avère possible.
Un nouveau livre, publié par la Banque africaine de développement - Debt Relief Initiatives, Development Assistance and Service Delivery in Africa, et élaboré par Matthew Martin et Désiré Vencatachellum, revient sur les processus et méthodes liés à l'allégement de la dette et à l'amélioration de l'aide qui ont permis de renforcer nettement la réalisation des OMD (spécialement en matière de santé et d'éducation) dans les pays africains à faible revenu depuis 2000. À travers une analyse de la situation globale du continent et d'études de cas au Ghana, au Malawi, au Sénégal et en Ouganda, ce document conclut que l'allégement de la dette et l'apport d'autres types d'aide de grande qualité – comme l'appui budgétaire – ont fortement influé sur la progression des OMD. Pour en savoir plus sur ce livre, merci de cliquer iciou de contacter DFI afin d’en obtenir un exemplaire.
Comme annoncé l'année dernière, le FMI a introduit une nouvelle matrice pour l'établissement de plafonds de financement liés aux programmes du Fonds au profit des pays à faible revenu. La nouvelle matrice remplace les conditions qui interdisent la souscription de dettes assorties d'un élément don inférieur à 35 %. Au lieu de cela, le plafond de financement tiendra compte de la vulnérabilité d'un pays à la dette (mesurée par la classification CVD de son risque de surendettement), ainsi que de ses capacités macroéconomiques et de gestion des finances publiques (mesurées par les indices EPIN et PEFA). Les pays très vulnérables à la dette et dotés de faibles capacités se verront imposer des conditions de concessionnalité (élément don minimum de 35 %) plus strictes que les pays moins vulnérables au surendettement et dotés de fortes capacités (pour les PFR les plus avancés, il n'y aura pas de limite de concessionnalité).
Afin d'en savoir plus sur ces limites, consultez www.imf.org/external/ et www.imf.org







