Dernières nouvelles
L'édition d'octobre 2010 des Perspectives économiques mondiales soutient que la hausse de l'IDE, du portefeuille et d'autres flux vers le groupe AL-5 (Brésil, Chili, Colombie, Mexique et Pérou) constitue un financement bon marché qui stimule la demande intérieure mais en même temps pourrait engendrer un risque de surchauffe, de perte de compétitivité, d'augmentation des coûts de stérilisation des liquidités et les risques d'un cycle expansion-récession. La croissance en Afrique subsaharienne s'accélère et bien que l'IDE et les envois de fonds soient moins affectés par la crise que prévu, les envois de fonds demeurent vulnerables aux conditions mondiales. Les perspectives dans chaque région varient selon les pays.
La première série de Profils Pays est à présent disponible sur ce site pour les pays participants au PRC CPE, tels que la Bolivie, le Burkina Faso, la Gambie, le Ghana, le Nicaragua, la Tanzanie, l'Ouganda et la Zambie. D'autres pays suivront sous peu. Chaque profil résume les dispositions institutionnelles du pays, liste les partenaires de coopération, détaille les données de CPE, de perception des investisseurs et de RSE,et présente les résultats analytiques obtenus. Les profiles fournissent également des informations sur l'assistance du PRC CPE et les résultats obtenus, la progression des pays et les priorités futures en termes de renforcement des capacités. Une liste de lectures supplèmentaires est également suggérée. Ces profils peuvent être téléchargés sur les pages Pays concernés et Évaluation des capacités des pays. Ils seront actualisés de façon ad-hoc selon les récents développements dans chaque pays, et les mises à jour seront annoncées sut cette page.
Le Forum mondial sur la transparence et l'échange de renseignements à des fins fiscales a publié les examens de la phase 1 qui couvrent les cadres législatifs et réglementaires dans huit pays, y compris les Bermudes, le Botswana, les Îles Cayman, la Jamaïque et le Panama. Les insuffisances courantes sont liées à l'accès aux renseignements sur les mandataires et les fiducies, ainsi qu'à la nécessité de tenir des registres comptables exacts. Les examens de la phase 2 qui évalueront les pratiques d'échange de renseignements auront lieu d'ici 2012. Le Botswana et la Panama devront répondre aux recommandations de la phase 1 avant d'être à même d'accéder à l'examen de la phase 2. Plus de 100 juridictions et observateurs participent désormais au Forum mondial.
La Banque centrale de Gambie a publié ses données BDP trimestrielles en ligne, correspondant à la période T2 2009 – T2 2010, et ce selon les principes directeurs du SGDD du FMI sur la ponctualité des données sur 6-9 mois. Les éléments traités couverts incluent le passif IDE (divisé en capital et en bénéfices réinvestis), d'autres passifs d'investissement (avec une distinction des crédits commerciaux), d'autres actifs d'investissements (en distinguant les devises et les dépôts), et le revenu d'investissement sur capital et l'investissement de portefeuille.
L'analyse effectuée par la Banque de Zambie montre qu'en général, les banques décident des taux d'emprunt sur la base du coût des capitaux, des conditions du marché et de l'économie et des risques politiques. Les facteurs varient parmi les banques selon leur impact sur le coût des capitaux et le solde final. Les décisions prises pour décider des taux d'emprunt et de les adjuster sont en grande partie prises sur une base qualitative. Les facteurs contribuant aux taux élevés incluent le risque de non-remboursement, des information discordantes, des insuffisances opérationnelles et le besoin de rendement sur l'actif net. Le taux interbancaire ne constitue pas un facteur significatif. Ce rapport identifie les conditions favorables pour un cadre efficace ciblant les taux d'intérêt et propose des recommandations en termes d'efficacité, d'usage cohérent des facteurs macroéconomiques pour décider des taux d'emprunt, de développement des cadres formels de processus de prise de décision, et de plus de compétitivité entre les banques.
L'indice Ibrahim 2010,publié aujourd'hui suggère que la performance globale africaine s'explique par des succès dans le développement économique et humain mais est aussi affectée par la récession démocratique. L'Indice évalue la prestation des biens et services publics délivrés aux citoyens par les pouvoirs publics et acteurs non-étatiques par le biais de 88 indicateurs liés au développement économique durable (secteur privé, infrastructure, environnement et gestion publique), à la sécurité et souveraineté du Droit, à la participation et aux Droits de l'Homme, et au développement humain.
Une nouvelle étude suggère que bien que les réformes actuelles aillent dans la bonne direction, un grand nombre de décisions difficiles subsiste. Cette analyse identifie les cinq priorités clés à l'ordre du jour de la réforme: 1) harmonisation de la régulation sur le plan international; 2) amélioration de l'éfficacité de l'encadrement; 3) développement des mécanismes de résolution cohérents au niveau national et pour les institutions financières transfrontalières; 4) établissement d'un cadre complet de règles de prudence macro qui impliquerait d'identifier, de suivre et de faire face aux risques aussi bien causés par des entreprises individuelles que par un comportement collectif; 5) les réformes doivent faire face aux risques dans tous le système financier, et non pas uniquement au sein des banques
Un grand nombre de petites économies vulnérables (PEV) est toujours confronté à des problèmes de liquidité et de solvabilité de la dette car seuls quelques uns de ces pays ont bénéficié des initiatives d'allégement de la dette telles que les Initiatives PPTE et IADM. C'est une questionqui sera traitée par les ministres des finances du Commonwealth lors des prochaines Assemblées annuelles d'octobre 2010. DFI a été chargé de préparer une étude de référence sur les options possibles pour réduire le fardeau de la dette des PEV. Cette étude constitue une base pour la Section 2 du document de référence de la reunion des ministres des finances qui est disponible ici .
Les cotes de crédit ont par inadvertance contribué à l'instabilité financière. Cette étude recommande que les cotes de crédit des gouvernements et des entreprises fassent partie d'un groupe d'outils servant à mesurer les risques et ne soient pas considérées comme l'unique instrument dominant. Une dépendance exacerbée qui causerait particulièrement des abaissements abruptes peut mener à des ventes délétères de titres, ce qui pourrait provoquer de plus grands bédordements et ainsi déclencher d'autres ventes. Les actions engagées par les agences d'évaluation du crédit destinées à instaurer des changements ont été contre-productives: les marchés réagissent lorsque les alertes sont diffusées plutôt qu'au moment où les cotes changent. Par ailleurs, l'évaluation des emprunts garantis par l'Etat aurait pu mieux prendre en compte la composition de la dette ainsi que les passifs contingents. Les investisseurs doivent être aussi se détourner des cotes de crédit et enteprendre leurs propres évaluations des risques selon leur taille, leur sophistication, et les instruments évalués. Enfin, les agences principales devraient être soumises à une surveillance accrue.
Cette nouvelle initiative compare la régulation de l'IDE à travers le monde en présentant des indicateurs quantitatifs sur le cadre juridique et régulatoire et les pratiques ayant un impact sur les investissements des entreprises étrangères, sur l'implantation d'entreprises, sur l'accès au terrain industriel et sur l'arbitrage des litiges commerciaux. Les données par pays et par thème, ainsi que des rapports et autres informations connexes sont disponibles ici.
Les 42 gouvernements adhérant au Principes directeurs pour les entreprises multinationales ont commence leurs travaux de mise à jour. Découvrez le contexte et l'historique ici.







